Récapitulatif 2018

Voici le récapitulatif annuel pour les événements de course présentés au Québec en 2018.

Partie UN: Evénements au calendrier en 2018
Partie DEUX: Participation globale
Partie TROIS: Participation aux événements et par régions
Partie QUATRE: Participation des femmes
Partie CINQ: Extras

(les stats et les tableaux sont en date du 3 dec 2018, cela exclut certaines des courses du mois de décembre)

D’abord, voir la page méthodologie pour en savoir plus sur la façon dont les stats sont compilées.
Aussi: Liste de stats disponibles.

Partie UN – Retour sur le calendrier 2018

En 2018 on assiste à un premier déclin important du nombre d’événements, le total passant de 946 à 845 (-101) si on compte tous les sports. Au niveau de la course à pied seulement, le total est de 59 événements de moins.

Il y a tout de même eu 93 nouveaux événements inscrits au calendrier, c’est surtout que 191 événements ne sont pas revenus cette année.

  • Baisse plus importante du nombre d’événements offerts (après une croissance s’étalant de 1990 à 2016)
  • Le déclin est d’environ 100 événements globalement, ce qui est tout de même un renversement de tendance marqué si on compare avec le pic de création d’événements, atteint en 2014 (+236 en 2014 / +100 en 2015 / +54 en 2016 / -10 en 2017)
  • Du côté des épreuves en course à pied, on voit un léger déclin du nombre d’événements offerts sur toutes les distances sauf pour le marathon.
  • Pour une première fois, on voit un léger recul du nombre d’événements offrant des courses de trail (principalement de petites séries de courses qui ne sont pas revenues).
  • Déclin aussi pour le nombre de courses à obstacles, le nombre de nouvelles entreprises lançant des nouveautés s’étant stabilisé, l’élagage est entrepris.
  • Du côté des sports plus ‘alternatifs’, on remarque que la création de nouveaux canicross se poursuit, une activité en progression.
  • Pour ce qui est des courses de raquettes, le recul est plus net (14 en 2018 contre 25 en 2017). En fait, on assiste à la disparition de la plupart des événements qui étaient dédiés à ce sport, dû au manque d’inscriptions et aux conditions météo qui forcaient souvent des annulations. Les quelques courses de raquette qui resteront seront pas mal toutes intégrées à d’autres événements, sauf exception.

À consulter:

Partie DEUX – Participation globale

Pour une deuxième année consécutive, le nombre total de finissants aux courses à pied chronométrées voit une baisse d’un peu plus de 7.5%. Et cette fois-ci il n’y a pas de situation spéciale comme l’annulation du 42k au marathon de Montréal (en 2017) pour expliquer la baisse.

De fait, on assiste à une baisse de nombre de finissants sur à peu près toutes les distances, et cette baisse s’est accélérée si on regarde la participation pour chaque distance comparé au sommet atteint soit en 2015 ou en 2016. Vu le nombre d’événement moins élevé en 2018, ces baisses signifient aussi que les événements qui restent ne récupèrent pas vraiment les coureurs orphelins.

L’unique exception à la règle en 2018 est au niveau du marathon. Pour cette distance, on assiste à un intéressant rebond. En 2018, le nombre de finissants au marathon fut de 6812 contre 6056 en 2016 (difficile de comparer avec 2017).

En Trail, on voit à nouveau une augmentation de la participation, mais elle est légère cette année. Il faudra attendre l’an prochain pour voir s’il s’agit d’une tendance indiquant l’atteinte d’une certaine maturité dans la participation.

En courses à obstacles, on voit une baisse de participation. Une bonne proportion des événements de courses à obstacles ne sont cependant pas chronométrés, ce qui fait qu’il est difficile d’obtenir un nombre de participants global. À chaque année le nombre de ces courses qui sont chronométrées diminue, ou alors parfois des résultats sont publiés seulement pour les vagues élites. Toutefois si on compare la participation des courses qui demeurent chronométrées, tout semble indiquer que ce type de courses, qui a vu un gros boom de participation en 2014, retombe sur terre et atteint un certain plateau.

Pour ce qui est des courses en raquettes, nous assistons à un déclin important de ce type d’épreuve. Une masse critique de participants n’ayant jamais pu être atteinte, sans compter la météo souvent capricieuse qui cause de nombreuses annulations. Les organisateurs finissent par jeter l’éponge au vu des petits nombres d’inscriptions. En bout du compte, les courses qui resteront au calendrier ne sont plus des courses dédiées à la raquette, mais plutôt des événements hivernaux de ski de fond qui intègrent une course de raquette, ou alors des courses de trail hivernal qui permettent l’usage de raquettes.

Enfin, le canicross poursuit sur sa lancée, la participation augmente ainsi que le nombre d’événements, bien que l’on parle ici d’un segment très restreint de la pratique globale de la course d’endurance.

Le nombre de finissants en baisse signifie-t-il un nombre de coureurs actifs en baisse? Pas nécessairement. Il est possible que chaque coureur participe en moyenne à moins de courses chronométrées par année, ou participe plutôt à une course non-chronométrée. Malheureusement les informations disponibles ne permettent pas de confirmer ou d’invalider cette hypothèse.

Tableaux à consulter, pour le détail

Partie TROIS – Participation aux événements et par régions

Les tableaux qui présentent la participation à chacun des événements sont maintenant prêts. Ils sont listés en ordre inverse de grosseur, mais le but n’est pas tant de faire des palmarès que de voir l’évolution de la participation au fil des ans pour tous les événements les plus populaires.

Les mêmes informations sont également disponibles par région. Cette année nous avons ajouté des tableaux par région pour les sports autres que la course sur route (trail, canicross, raquettes, obstacles), ce qui permet de voir dans quells régions ces activités sont les plus populaires.

Partie QUATRE – Participation des femmes

Après avoir vu une progression constante de la proportion de femmes au niveau des courses sur route ces dernières années (37.1% en 2008 contre 54.6% en 2016), on voit depuis deux ans un léger recul (53.0%). La tendance à la progression se poursuit par contre au niveau du trail.

Tableaux à consulter:

Partie CINQ – Extras

Voici en supplément un petit tableau qui montre les événements au Québec, en relation avec le chronométrage, qui permet notamment de suivre l’apparition de nouvelles entreprises ces dernières années:

Événements vs Chronos.